26.5.11

Snobisme du cyclotouriste

Il y a quelques années, relatant à une amie ma découverte du Lubéron  à vélo, celle-ci me qualifia de cyclotouriste. Je fus surpris par sa remarque, car jamais je ne m’étais considéré comme tel. Le terme véhicule plutôt l’image d’un retraité bedonnant revêtu d’un maillot de couleur criarde, ou plutôt de retraités car le cyclotouriste est d’instinct grégaire.
Pourtant, si on s’en tient à la stricte étymologie, il est indéniable que la découverte  itinérante d’un pays à vélo relève bien du cyclotourisme. Seulement, le cyclotouriste traditionnel, cousin du cycliste du dimanche qui parcourt nos campagnes, n'a pas le monopole de cette noble activité. Ses amateurs sont nombreux, de toutes conditions et de tous les âges. Leurs aspirations aussi multiples que la forme de leur monture et la teinte de leur maillot. Mais tous partagent ce goût pour la découverte lente et régulière des paysages au rythme patient et obstiné de leur pédalier. C'est là l'essence du cyclotouriste.

Bien sûr, certains d'entre nous pourront chercher une forme de distinction dans leur acoutrement, la longueur des étapes ou les itinéraires choisis. A ceux qui souhaiteraient créer une jonction improbable entre la famille du vélo et le monde de la mode, je conseillerais cette paire de gants signée du couturier anglais Paul Smith. 

Le comble du snobisme, pour un cyclotouriste !
http://www.rapha.cc/paul-smith-grand-tour-

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